Dernière mise à jour le 3 Sep. 2020
Dans le cadre du projet-phare du nouveau Gouvernement wallon, lancé par la Ministre de l’Environnement, Céline Tellier, des réflexions sont en cours pour savoir comment atteindre cet objectif.
Tous les acteurs/gestionnaires du territoire sont a priori appelés à participer à ce projet ambitieux : agriculteurs, communes, parcs économiques, etc… (voir notre article MTMB…)
Sachant que les terres agricoles sont exploitées en faire-valoir indirect pour 65 à 70% (en bail à ferme), un taux important de la surface agricole pourrait ne pas bénéficier de cette ambition de plantation. En effet, des sondages récents ont confirmé notre intuition que les agriculteurs ne souhaitent a priori planter des haies que sur les terres dont ils sont propriétaires.
Il ne s’agit pas ici de critiquer. Les haies et les arbres ne peuvent pas être considérées directement comme faisant partie de l’exploitation agricole, même s’ils font partie intégrante du contenu de la location en bail à ferme. Ils constituent des accessoires à la propriété, qui intéressent davantage le « patrimoine foncier » que l’exploitation agricole. Les haies et les arbres s’inscrivent en effet dans une autre temporalité que celle de la production « saisonnière » de l’agriculture. Nombreux sont cependant les propriétaires de terres agricoles qui souhaiteraient valoriser leur patrimoine en des termes environnementaux. La législation sur le bail à ferme ne le permet pas, le bailleur ne peut en effet que replanter ce qui existait déjà.
Chez NTF, nous sommes convaincus qu’un terrain d’entente, en dehors du bail à ferme, est possible. Pour ce faire, nous souhaitons avoir davantage de renseignements sur vos ambitions à vous.
Merci de nous répondre à ce sondage pour le lundi 7 septembre 2020 au plus tard.